Édition du mardi 4 octobre 2016
Journée décisive à Belfort pour sauver l'usine d'Alstom
Achat direct de trains par l’État, nouvelles commandes de TGV par la SNCF, bus du futur... Le gouvernement dévoilera aujourd’hui lesquelles de ces pistes seront retenues pour sauver le site Alstom de Belfort.
Trois semaines après sa première rencontre avec les syndicats, le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christophe Sirugue, se déplace à Belfort pour présenter aux employés d’Alstom le plan de l’exécutif pour sauver leur usine de locomotives d’une quasi-fermeture à l’issue d’une réunion rassemblant également élus locaux et direction du groupe.
Parmi les nombreuses pistes avancées ces dernières semaines, la plus évidente consiste à déclencher de nouvelles commandes de TGV. Le gouvernement n’a ainsi pas caché faire pression sur Alstom et la SNCF pour conclure au plus vite l’achat de six rames destinées à la ligne Paris-Turin-Milan, pour un montant estimé à 200 millions d’euros.
Et une commande supplémentaire de 16 trains par l’État, est aussi envisagée, pour près de 500 millions, selon Le Monde.
« Si la SNCF devrait être mise à contribution via la commande de six rames TGV, l’État devrait acheter pour la première fois des TGV en compte propre, qui seront exploités sur des lignes Intercités», assurent également Les Échos dans leur édition de ce matin.
Depuis l’annonce, le 7 septembre, du projet de la direction de transférer d’ici 2018 l’ingénierie et la production de son site de Belfort vers celui de Reichshoffen, 200 km plus au nord en Alsace, l’avenir de cette usine bâtie en 1879 est devenu une priorité pour l’exécutif. François Hollande lui-même a fait du maintien de l’activité et des 400 emplois menacés un « objectif » et a promis que « tout sera(it) fait » pour y parvenir.
« Mardi nous sauverons le site », a affirmé ce week-end Manuel Valls. « Je ne vais pas aller à Belfort en disant ‘’Voilà une solution’’», a averti plus prudemment Christophe Sirugue, qui apportera tout de même « des éléments de réponse ».
Le secrétaire d’État a commencé par s’entretenir avec le PDG d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge, dès 8 heures à la préfecture, avant de rencontrer les élus locaux à 9 heures pour « voir quelle place les collectivités peuvent prendre dans les propositions qui peuvent être formulées ». Le député-maire (LR) Damien Meslot s’est déjà dit « prêt » « à investir » au travers de la société d’économie mixte Tandem, véhicule de l’aide aux entreprises du Territoire de Belfort.
Cela pourrait notamment se traduire par une dépense « de 800 000 à un million d’euros pour l’électrification d’une voie d’essais » ferroviaires, a-t-il précisé à l’AFP.
Une réunion de travail a débuté à 10 heures à la préfecture, avec Christophe Sirugue, les élus locaux, les syndicats et le PDG d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge.(AFP)
Trois semaines après sa première rencontre avec les syndicats, le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christophe Sirugue, se déplace à Belfort pour présenter aux employés d’Alstom le plan de l’exécutif pour sauver leur usine de locomotives d’une quasi-fermeture à l’issue d’une réunion rassemblant également élus locaux et direction du groupe.
Parmi les nombreuses pistes avancées ces dernières semaines, la plus évidente consiste à déclencher de nouvelles commandes de TGV. Le gouvernement n’a ainsi pas caché faire pression sur Alstom et la SNCF pour conclure au plus vite l’achat de six rames destinées à la ligne Paris-Turin-Milan, pour un montant estimé à 200 millions d’euros.
Et une commande supplémentaire de 16 trains par l’État, est aussi envisagée, pour près de 500 millions, selon Le Monde.
« Si la SNCF devrait être mise à contribution via la commande de six rames TGV, l’État devrait acheter pour la première fois des TGV en compte propre, qui seront exploités sur des lignes Intercités», assurent également Les Échos dans leur édition de ce matin.
Depuis l’annonce, le 7 septembre, du projet de la direction de transférer d’ici 2018 l’ingénierie et la production de son site de Belfort vers celui de Reichshoffen, 200 km plus au nord en Alsace, l’avenir de cette usine bâtie en 1879 est devenu une priorité pour l’exécutif. François Hollande lui-même a fait du maintien de l’activité et des 400 emplois menacés un « objectif » et a promis que « tout sera(it) fait » pour y parvenir.
« Mardi nous sauverons le site », a affirmé ce week-end Manuel Valls. « Je ne vais pas aller à Belfort en disant ‘’Voilà une solution’’», a averti plus prudemment Christophe Sirugue, qui apportera tout de même « des éléments de réponse ».
Le secrétaire d’État a commencé par s’entretenir avec le PDG d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge, dès 8 heures à la préfecture, avant de rencontrer les élus locaux à 9 heures pour « voir quelle place les collectivités peuvent prendre dans les propositions qui peuvent être formulées ». Le député-maire (LR) Damien Meslot s’est déjà dit « prêt » « à investir » au travers de la société d’économie mixte Tandem, véhicule de l’aide aux entreprises du Territoire de Belfort.
Cela pourrait notamment se traduire par une dépense « de 800 000 à un million d’euros pour l’électrification d’une voie d’essais » ferroviaires, a-t-il précisé à l’AFP.
Une réunion de travail a débuté à 10 heures à la préfecture, avec Christophe Sirugue, les élus locaux, les syndicats et le PDG d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge.(AFP)
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Présidentielle : le Conseil constitutionnel récapitule les nouvelles règles
Infrastructures de transport : le Sénat veut privilégier le réseau existant
Le gouvernement se défend de laisser les routes se dégrader
Retrouver une édition
Accéder au site